Mis à jour le 03/09/2019
Mots-clés : Perturbateurs endocriniens, Risques chimiques, Bisphénol A (BPA)
Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec notre système hormonal. Face aux multiples sources d’exposition, l’enjeu est de pouvoir comprendre le rôle joué par ces substances dans le développement de certaines pathologies. L’évaluation de leurs effets sur la santé représente ainsi un défi scientifique et un enjeu important en matière de santé publique. L’Anses est l’un des acteurs majeurs de ces actions. Elle mène notamment d’importants travaux d’évaluation pour identifier les substances à caractère perturbateur endocrinien et pilote un programme de recherche dont une partie est dédiée aux perturbateurs endocriniens : le PNR-EST.
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Mis à jour le 10/04/2018
Mots-clés : Bisphénol A (BPA), Perturbateurs endocriniens, Substitution (substances chimiques dangereuses), Contaminants de l'alimentation, Matériaux au contact des aliments (MCDA), Risques chimiques
Le bisphénol A (BPA) est une substance chimique de synthèse principalement utilisée depuis de très nombreuses années dans la production de polycarbonates et comme intermédiaire de synthèse des résines époxydes, mais aussi dans la production d’autres polymères, etc. L’Anses a identifié, en France, près d’une soixantaine de secteurs d’activité potentiellement utilisateurs de cette substance. L’Agence, sur la base de ses travaux portant sur l’étude des usages et l’expertise des effets sanitaires du BPA a recommandé dès septembre 2011, une réduction des expositions de la population, notamment par sa substitution dans les matériaux au contact des denrées alimentaires. Ces recommandations ont été confirmées par l’expertise de l’Agence publiée en 2013. Depuis le 1er janvier 2015, l’usage du BPA est proscrit dans la composition des contenants alimentaires (biberons, bouteilles, conserves, etc.). Par ailleurs, depuis 2012, l’Anses a instruit plusieurs dossiers portant sur le BPA dans le cadre du règlement REACh et CLP auprès de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).
Mis à jour le 12/10/2017
Mots-clés : Bisphénol A (BPA), Perturbateurs endocriniens, Substitution (substances chimiques dangereuses)
A la demande du ministère chargé de la santé, l’Agence a conduit depuis 2009 un travail d’expertise d’envergure sur une trentaine de substances identifiées comme reprotoxiques de catégorie 2 ou/et perturbateurs endocriniens pour la reproduction et la fertilité.Parmi les substances listées en vue d’une expertise, au regard de leur caractère perturbateur endocrinien potentiel, figuraient, en plus du bisphénol A, les bisphénols B, M et le bisphénol A diglycidyléther (BADGE). Par ailleurs, dans le cadre de sa recherche de substituts potentiels au bisphénol A, l’Agence a estimé pertinent de s’intéresser à d’autres composés tels que le bisphénol S, le bisphénol AF et le bisphénol AP . Un rapport dédié a ainsi été réalisé afin d’évaluer les dangers potentiels de ces différents substances et la possibilité de réaliser une évaluation des risques sanitaires.
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