Directeur : Philippe Reignault
Directrice adjointe : Géraldine Anthoine
Adresse de la direction du laboratoire : 7, rue Jean Dixméras 49044 Angers Cedex 01
E-mail: lsv@anses.fr
6 sites géographiques : Angers, Clermont-Ferrand, Montpellier, Nancy, Rennes, Saint-Pierre (La Réunion)
Effectifs : 100 personnes réparties au sein de 8 unités
Le Laboratoire de la santé des végétaux (LSV) est chargé de l’identification des risques biologiques pour la santé des végétaux, de la détection des organismes génétiquement modifiés, de la détermination des insectes auxiliaires (qui aident à la protection des plantes) ou vecteurs de maladies. Enfin, il assure la mise en quarantaine de végétaux importés sous dérogation. Ses missions s’appliquent aux milieux cultivés, forestiers et naturels.
Le LSV est Laboratoire national de référence (LNR) pour tous les organismes nuisibles des plantes. Trois de ses unités sont également laboratoires de référence de l’Union européenne (LRUE), pour les champignons et oomycètes ; les insectes et acariens ; et les nématodes. De plus, il intervient dans le cadre de la quarantaine des végétaux importés et introduits sous dérogation et assure la coordination des évaluations des risques biologiques de la santé des végétaux. Le LSV co-anime le Réseau français de la santé des végétaux (RFSV) et participe à de nombreux projets collaboratifs de recherche et de développement. Il participe également de façon active aux travaux de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé végétale (Plateforme ESV). Le laboratoire met ses données à disposition de la plateforme en fonction des besoins et apporte à cette dernière un appui scientifique dans les domaines analytiques.
Le laboratoire est régulièrement sollicité pour des interventions ou expertises au niveau national (saisines ou demandes d’appui de la part de la Direction générale de l’alimentation) ou international (Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes, Autorité européenne de sécurité des aliments, Convention internationale pour la protection des végétaux).
Le laboratoire est réparti sur six sites géographiques :
En savoir plus sur le laboratoire :
Des paysages bocagers pour favoriser la diversité végétale dans les champs cultivés
Dans les paysages bocagers, les haies qui bordent les champs cultivés rendent de nombreux services. Cependant elles sont souvent perçues comme des sources d’adventices, ces plantes sauvages généralement appelées « mauvaises herbes » et considérées comme indésirables. Des scientifiques d’INRAE, en partenariat avec des équipes de l’Université de Rennes 1, du CNRS et de l’Anses, ont étudié les impacts des paysages bocagers sur les adventices.