Directrice du laboratoire : Elodie Monchatre-Leroy
Directeur adjoint : Franck Boué
Adresse : Bâtiment H - Technopôle Agricole et Vétérinaire – Domaine de Pixérécourt - CS 40009 - 54220 MALZEVILLE
Email : contact.lrfsn@anses.fr
Effectifs : 40 personnes réparties au sein de 2 unités et une station expérimentale
Les missions du laboratoire de la rage et de la faune sauvage sont d’étudier les agents pathogènes, en particulier zoonotiques (qui peuvent se transmettre de l’animal à l’Homme), circulant dans la faune sauvage, avec une approche ciblée sur certains agents pathogènes ou certaines espèces animales. Cette thématique très large est étudiée selon trois axes : la surveillance, l’étude de l’éco-épidémiologie, ainsi que la prévention et la lutte. Ces axes s’alimentent les uns les autres, et certains projets peuvent être à l’interface de plusieurs axes.
Un volet important de l’activité du laboratoire est dédié à la rage animale. Au niveau national, l’objectif est de maintenir le statut indemne de la France vis-à-vis de la rage des mammifères non-volants (comme les chiens et les renards) et de surveiller chez les chauves-souris les lyssavirus, groupe de virus dont fait partie le virus de la rage. Au niveau international, le laboratoire apporte son expertise et participe à des programmes d’élimination de la rage dans le monde.
Le laboratoire est également spécialisé dans l’étude d’autres agents zoonotiques circulant dans la faune sauvage, à l‘interface avec les Hommes et les animaux domestiques et d’élevage. Il travaille en particulier sur les parasites du genre Echinococcus sp., responsable notamment des échinococcoses kystiques et hydatiques ; sur la bactérie Mycobacterium bovis, responsable de la tuberculose bovine ; sur le virus de l’encéphalite à tiques, sur les orthohantavirus et sur les coronavirus. Ses missions sur ces pathogènes comprennent des activités de surveillance, recherche et/ou de référence.
En savoir plus sur le laboratoire :
Recherche de volontaires pour collecter les tiques dans les jardins autour de Nancy
En piquant, les tiques peuvent transmettre des agents pathogènes comme par exemple la bactérie responsable de la maladie de Lyme. Même si ce risque est communément associé aux forêts, beaucoup de piqûres ont aussi lieu dans les jardins. Pour mieux comprendre les risques associés, le projet TIQUoJARDIN compte sur la participation du plus grand nombre...
Les activités scientifiques du laboratoire sont réparties entre deux unités, l’unité Lyssavirus et l’unité de Surveillance et éco-épidémiologie des animaux sauvages et une station expérimentale dédiée aux carnivores sauvages :
Station expérimentale
La station expérimentale apporte son soutien aux unités du laboratoire et porte des projets en propre. De par son expertise et sa technicité sur les carnivores et les rongeurs sauvages, elle permet d’explorer le rôle de la faune sauvage dans les zoonoses et la transmission de pathogènes aux animaux domestiques. Plus particulièrement, elle s'intéresse aux mécanismes de transmission, au franchissement de la barrière entre les espèces et à la réponse immunitaire des espèces sauvages.
Les partenariats sont multiples et évoluent en fonction des thématiques. Les collaborations vont de l’échelle régionale à l’échelle internationale.