Chef d’unité : Franck Boué
L’Unité INTERFAS contribue, au travers de projets en propre et de collaborations nationales et internationales, à une meilleure connaissance de l’état sanitaire de la faune sauvage et à la compréhension de son rôle dans la circulation d’agents pathogènes notamment responsable de zoonoses ou de maladies affectant les animaux domestiques.
L’Unité porte plusieurs thématiques scientifiques (virologie–immunologie, virologie moléculaire, parasitologie, tiques et agents pathogènes transmis par les tiques, épidémiologie et des mandats de référence.
Ses activités scientifiques portent historiquement sur le virus de la rage et se sont diversifiées sur d’autres agents pathogènes chez les animaux sauvages, notamment les autres Lyssavirus, les échinocoques, les coronavirus, les tiques et agents pathogènes qu’elles vectorisent ainsi que Mycobacterium bovis, l’agent de la tuberculose bovine. Les études sont conduites sur des espèces animales variées, avec des modèles expérimentaux (rongeurs et carnivores) et des études in natura (rongeurs, chiroptères, carnivores, etc.).
L’Unité apporte son appui scientifique et technique à la surveillance de la rage chez les animaux au niveau national et international, ainsi que celle des Lyssavirus au niveau national.
Les activités de recherche sur les virus concernent des travaux en infectiologie, immunologie, virologie moléculaire et cellulaire, sérologie et épidémiologie de différents virus, incluant le développement d’outils diagnostiques. Ces activités complémentaires ont pour but d’acquérir une meilleure connaissance sur la circulation (présente et passée) d’agents pathogènes d’intérêt (Filovirus Lloviu, Coronavirus, Lyssavirus, Hantavirus…) au sein de populations ciblées dans la faune sauvage (e.g. chauves-souris, rongeurs commensaux et prairiaux, hérissons…) ainsi que de mieux comprendre les mécanismes régissant les relation hôtes-pathogène.
En parasitologie, l’unité développe des recherches pour améliorer et développer les outils diagnostiques chez l’animal dans l’environnement et l’alimentation ainsi que des connaissances épidémiologiques des parasites Echinococcus spp., principalement E. multilocularis (agent de l’échinococcose alvéolaire) et E. granulosus sensu lato (échinococcose kystique). Plus récemment des recherches sur d’autres parasites potentiellement émergents ont été engagées : Baylisascaris procyonis (ver rond du Raton laveur) et Angiostrogylus cantonensis chez les rats.
Concernant les agents pathogènes transmis par les tiques, l’Unité développe de recherches pour acquérir une meilleure connaissance et améliorer la compréhension de :
Les recherches de l’unité sur la bactérie Mycobacterium bovis (agent principal de la tuberculose bovine) concernent des travaux en éco-épidémiologie, et le développement d’outils vaccinaux et de protocoles pour vacciner l’une des principales espèces sauvages affectée en France, le Blaireau européen. Ces travaux sont conduits, selon les projets, en collaboration avec l’OFB et, à l’Anses, avec le service expérimentation animale carnivores du LFSN, le LNR tuberculose et l’unité d’épidémiologie du LSAn.