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07/10/2021

Unité Lyssavirus (ULys) du laboratoire de la rage et de la faune sauvage de Nancy

Chef d’unité par intérim : Franck Boué

L’unité Lyssavirus a une expertise forte sur les virus de la rage, mais a ouvert son champ d’activité sur d’autres virus, comme les hantavirus et les coronavirus.

Activités de référence

L’unité est laboratoire national de référence sur la rage. Elle possède également cinq mandats de référence internationaux : elle est laboratoire de référence pour l’Union européenne sur la rage et pour la sérologie de la rage ; elle est également laboratoire de référence de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) pour la rage et centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et la gestion des zoonoses. Enfin, elle est laboratoire de contrôle officiel des médicaments pour la Direction européenne de la qualité du médicament.

Activités de surveillance

L’unité contribue à la surveillance de la rage chez les animaux au niveau national et international, ainsi que celle des lyssavirus au niveau national.

Elle surveille également les autres virus de la faune sauvage, avec un focus sur les coronavirus et les hantavirus. L’objectif est de connaître les virus circulant chez certaines espèces animales, de mieux appréhender les potentialités d’émergence de nouveaux virus et enfin de mieux comprendre l’exposition humaine à certains virus (hantavirus).

Activités de recherche

L’unité participe à différentes études sur la circulation du virus de la rage et autres lyssavirus mais aussi des autres virus de la faune sauvage. Ces études sont réalisées au sein de populations sauvages, captives et/ou domestiques, qu’elles soient composées d’une seule ou de plusieurs espèces animales, ainsi que sur des modèles cellulaires.

Ces études sont accompagnées de mise au point et de développement d’outils diagnostiques, immunologiques et moléculaires, qui contribuent à améliorer et à harmoniser les méthodes de laboratoire disponibles. L’intérêt est d’identifier les facteurs favorisants ou limitants la circulation virale.

L’étude des stratégies de vaccination, qu’elle soient orales et/ou parentérales fait également partie des axes forts d’étude de l’unité. Sa participation aux programmes de vaccination orale du renard a permis l’élimination de la rage vulpine du territoire Français (le dernier cas de rage du renard date de 1998). L’unité participe désormais à des programmes de recherche sur les mesures de gestion dans des zones où le virus circule toujours, mais aussi à des programmes dont le but est de maintenir un territoire libre de rage (gestion du risque de réintroduction).