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Tiques
04/03/2022
Recherche
2 min

Le programme CiTIQUE lauréat du prix de la recherche participative

Le programme CiTIQUE, auquel participe l’Anses, est lauréat de la première édition du Prix de la recherche participative, dans la catégorie Crowdsourcing. Celle-ci récompense la participation des citoyens dans la récolte de données. CiTIQUE vise à mieux connaître les tiques responsables de piqures et les agents pathogènes qu’elles peuvent transmettre.

Le prix de la recherche participative, catégorie Crowdsourcing, a été remis aujourd’hui 4 mars au programme CiTIQUE. Ce prix a été lancé par Inrae en 2021, à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il met en lumière des projets de recherche dans lesquels sont engagés des scientifiques et des non scientifiques.

Depuis 2017, le programme CiTIQUE invite le grand public à signaler les piqures de tiques dans l’application Signalement-Tique et à envoyer les tiques récoltées à l’équipe de recherche. Ce programme est porté par Inrae, l’Anses, l’université de Lorraine et le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement de Nancy-Champenoux. Ainsi, l’unité mixte de recherche BIPAR, associant l’Anses, Inrae et l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA), participe au programme en identifiant les agents pathogènes (virus et bactéries) portés par les tiques collectées.

Plus d’informations sur les tiques grâce à la participation de tous

L’objectif de CiTIQUE est de mieux connaître l’écologie des tiques, pour prévenir les maladies qu’elles transmettent, y compris la maladie de Lyme. La participation des citoyens permet un recueil massif d’informations et de tiques. Les données ainsi récoltées permettent de savoir où et quand ont lieu les piqûres. Les tiques collectées sont étudiées par les scientifiques pour identifier leur espèce et savoir quels agents pathogènes elles portent. Le programme a donné naissance au projet associé Tiquojardin, auquel participe le laboratoire de l’Anses de la Rage et de la faune sauvage de Nancy. Ce projet vise spécifiquement à mieux comprendre le risque lié aux tiques dans les jardins, et fait suite au résultat du programme CiTIQUE montrant que plus d’un quart des piqures signalées ont lieu dans ces espaces.