Oqali

Section nutritionnelle chargée des questions relatives à l'offre et aux caractéristiques des aliments de l'Observatoire de l'Alimentation.

Une alimentation équilibrée passe par des habitudes individuelles mais implique également que les aliments proposés au consommateur présentent une composition nutritionnelle satisfaisante. Afin d'être en mesure de suivre la qualité de l'offre alimentaire, l'Oqali (initialement Observatoire de la qualité de l'alimentation), prévu par le Programme national nutrition santé 2006-2010 (PNNS 2), a été créé en février 2008 par les ministères chargés de l'agriculture, de la santé et de la consommation. Il est conjointement mis en œuvre par l’Anses et l’INRA.

Créé en 2008, dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS), l’Oqali a pour mission d’exercer un suivi global de l’offre alimentaire en mesurant l’évolution de la qualité nutritionnelle de façon objective. Il est conjointement mis en œuvre par l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) et l'Anses .

Depuis 2010 et la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, l’Oqali est désormais intégré dans l’Observatoire de l’Alimentation. Cette structure se compose de trois sections distinctes : une section nutritionnelle, une section sanitaire et une section sur la sociologie et l’économie de l’alimentation. L’Oqali constitue la section nutritionnelle.

Périmètre d'action

La mission première de l'Oqali est d’exercer un suivi global de l’offre alimentaire des produits transformés en mesurant l’évolution de la qualité nutritionnelle (composition nutritionnelle, informations sur les étiquetages). Afin de s’assurer que les progrès réalisés bénéficient à l’ensemble des consommateurs, les données recueillies sur la qualité nutritionnelle des aliments sont traitées en prenant en compte des paramètres socio-économiques (prix moyens, volumes de vente).

Dans ce but, l'Oqali : 

  • rassemble et analyse les données nutritionnelles et socio-économiques des produits transformés ;
  • suit l’évolution de la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire y compris de façon rétrospective ;
  • éclaire et évalue les interventions publiques (et privées) en vue d’une amélioration continue de l’offre alimentaire ;
  • constitue une plate-forme de centralisation et d'échange des données entre les associations de consommateurs, les industries et distributeurs et les pouvoirs publics.

Ces analyses de l’offre alimentaire sont réalisées par secteur alimentaire (les apéritifs à croquer, les barres céréalières, les biscuits et gâteaux industriels, les boissons rafraichissantes sans alcool, les céréales pour le petit déjeuner, la charcuterie, les chocolats et produits chocolatés, les compotes, les confitures, les conserves de fruits, les glaces et sorbets, les jus et nectars, la panification croustillante et moelleuse, les pizzas surgelées, les plats cuisinés appertisés, les préparations pour desserts, les produits traiteurs frais, les produits ultra-frais laitiers, les sauces chaudes et les sirops et boissons concentrées à diluer et la panification artisanale).

Ce suivi doit renforcer et pérenniser l'approche partenariale développée par les pouvoirs publics pour inciter les filières agroalimentaires à aller dans le sens des objectifs de santé publique et des attentes des consommateurs, afin que les progrès réalisés profitent au plus grand nombre. 

Données nécessaires

Pour remplir ses missions, l'Oqali collecte :

  • l’ensemble des informations figurant sur l’étiquetage des produits (valeurs et repères nutritionnels, allégations, portions, ingrédients, indice carbone…) ;
  • des paramètres socio-économiques (parts de marché, prix moyens…) ;
  • des données analytiques de composition nutritionnelle. 

Afin de rendre compte des efforts déjà engagés, des données rétrospectives sont également nécessaires à l'Oqali.

Industriels et distributeurs, des partenaires essentiels

Le partenariat avec les professionnels des secteurs alimentaires est un élément essentiel à la pérennité de l'Oqali. Elle permet en effet de :

  • faciliter le recueil des informations ;
  • valider les méthodologies utilisées ;
  • permettre à chaque industriel et ou distributeur de se positionner au sein de son secteur.

Les collaborations entre l’Oqali et les différents secteurs sont formalisées afin d’assurer l’anonymat des données et les conditions de diffusion éventuelles ainsi que l’indépendance des activités des opérateurs de l’Oqali.