Mouche orientale des fruits : renforcer la surveillance pour éviter son établissement en France
Mouche orientale des fruits : renforcer la surveillance pour éviter son établissement en France
28/03/2024

Mouche orientale des fruits : renforcer la surveillance pour éviter son établissement en France

Bactrocera dorsalis , la mouche orientale des fruits, est l’un des ravageurs les plus dommageables pour de nombreuses filières de production de fruits et de légumes. Dans son avis, l’Anses estime que la probabilité qu’elle s’établisse durablement en France hexagonale n’est pas négligeable. Afin de détecter tout foyer d’infestation le plus rapidement possible, l’Anses recommande de renforcer la surveillance sur les marchandises importées et sur les cultures en zone méditerranéenne près des ports et aéroports, au-delà de ce qui est prévu par la réglementation actuelle.
Protoxyde d’azote : limiter l’exposition des professionnels
Protoxyde d’azote : limiter l’exposition des professionnels
21/03/2024

Protoxyde d’azote : limiter l’exposition des professionnels

Utilisé dans divers secteurs professionnels, notamment en médecine humaine et vétérinaire ou encore dans l’agroalimentaire, le protoxyde d’azote est un gaz connu pour avoir des effets sur la santé, en particulier sur le système nerveux, la reproduction, le développement ou encore l’immunité. L’Anses recommande des valeurs limites d’exposition professionnelle afin de limiter les expositions des professionnels des secteurs concernés et ainsi mieux prévenir les risques sanitaires liés aux usages de cette substance.
Bilan de l’utilisation des sucres et édulcorants dans les aliments transformés
Bilan de l’utilisation des sucres et édulcorants dans les aliments transformés
19/03/2024

Bilan de l’utilisation des sucres et édulcorants dans les aliments transformés

Pour prévenir l’obésité et le diabète, la réduction des sucres ajoutés dans les aliments fait partie des leviers majeurs. Sucre, glucose, sirops de glucose-fructose, miel, jus de fruits, caramel, édulcorants… L’Anses dresse un bilan complet de l’évolution de l’utilisation des ingrédients sucrants ou vecteurs de goût sucré dans les boissons et les aliments transformés. Elle a passé en revue les listes des ingrédients sur plus de 54 000 produits présents sur le marché entre 2008 et 2020 et répertoriés par l’Observatoire de l’alimentation - Oqali. Ce bilan montre que la majorité des produits contient au moins un ingrédient sucrant ou vecteur de goût sucré, et ce, même dans des produits salés. Toutefois, l’Agence observe une baisse de l’utilisation des ingrédients sucrants au cours des 10 dernières années, notamment les sirops de sucre et les édulcorants. L’Anses souligne qu’il est possible de réduire encore l’emploi des ingrédients sucrants dans les produits.
Nouvelles techniques génomiques : l’Anses appelle à une réglementation adaptée
Nouvelles techniques génomiques : l’Anses appelle à une réglementation adaptée
06/03/2024

Nouvelles techniques génomiques : l’Anses appelle à une réglementation adaptée

Les nouvelles techniques génomiques (NTG) offrent un champ d’application très large, notamment dans le domaine de la sélection variétale de plantes cultivées. Apparentées aux OGM mais néanmoins distinctes des plantes transgéniques, ces applications appellent à une réflexion en vue de leur éventuelle arrivée sur le marché européen. Dans le périmètre de ses missions, l’Anses a mené une expertise sur les enjeux liés à ces nouvelles techniques génomiques afin d’éclairer les autorités et parties prenantes dans les discussions actuelles sur l’évolution de l’encadrement européen portant sur les OGM. L’Agence propose d’adapter l’évaluation de ces plantes au cas par cas, dans une approche graduée, et recommande un dispositif global de suivi. Au-delà des enjeux sanitaires, l’Anses identifie également différentes motivations et préoccupations socio-économiques associées aux NTG en agriculture et appelle à appuyer les décisions à venir sur une mise en débat démocratique considérant, au-delà des risques, l’ensemble des enjeux.
Témoignage de Rachel Nadif, Présidente du comité d’experts scientifiques air
23/02/2024

Témoignage de Rachel Nadif, Présidente du comité d’experts scientifiques air

Rachel Nadif, épidémiologiste en santé respiratoire à l’Inserm,contribue depuis 2017 aux collectifs d'experts de l'Anses. Découvrez son témoignage sur son expérience et pourquoi devenir expert à l'Anses.
Télétravail : poursuivre la recherche pour mieux évaluer les effets potentiels sur la santé
Une femme travaillant chez elle sur un ordinateur
19/02/2024

Télétravail : poursuivre la recherche pour mieux évaluer les effets potentiels sur la santé

Le recours massif au télétravail et aux technologies associées a de fortes conséquences sur les organisations de travail. L’Anses fait le point sur les effets potentiels du télétravail sur la santé des travailleurs, en se fondant sur une étude réalisée à sa demande par l’Institut de recherche en santé environnement et travail (Irset) qui dresse un état des lieux des connaissances disponibles. L’Agence identifie des effets sanitaires potentiels liés au développement de cette modalité d’organisation du travail et rappelle la nécessité de poursuivre la recherche dans ce domaine, afin de pouvoir identifier et évaluer les risques, en vue de mieux les prévenir.
Évaluer le risque d’exposition aux chenilles urticantes pour mieux s’en protéger
Des chenilles processionnaires du chêne
09/01/2024

Évaluer le risque d’exposition aux chenilles urticantes pour mieux s’en protéger

Les aires de distribution géographique des chenilles processionnaires du pin et du chêne évoluent depuis quelques années en France à la faveur du dérèglement climatique. Leur présence, de même que celle d’autres chenilles urticantes, constitue un risque pour la santé humaine et animale. L’Anses a évalué le risque lié à l’exposition des populations par commune, en France hexagonale et en Corse, afin d’adapter les mesures de prévention et de lutte à appliquer sur le terrain.
Plantes NTG : analyse des critères d’inclusion dans la catégorie 1 proposés par la Commission européenne
21/12/2023

Plantes NTG : analyse des critères d’inclusion dans la catégorie 1 proposés par la Commission européenne

Depuis l’encadrement européen des OGM en 2001, de nouvelles techniques de modification génétique des plantes sont apparues, dites nouvelles techniques génomiques (NTG). Pour éclairer les discussions sur l’évolution du cadre réglementaire, l’Anses s’est autosaisie afin d’analyser les critères définissant les plantes NTG de catégorie 1, considérées comme équivalentes aux plantes conventionnelles, qui ont été proposés par la Commission européenne. L’Agence appelle à clarifier plusieurs définitions ou mécanisme de classement et le champ d’application des techniques visées. Elle pointe aussi certaines limites scientifiques et sanitaires dans la construction des critères.
Cafards, punaises de lits… les autorités sanitaires réitèrent leur alerte sur les dangers liés à l’emploi d’insecticides interdits
Expositions au produit SNIPER 1000 EC DDVP®
05/12/2023

Cafards, punaises de lits… les autorités sanitaires réitèrent leur alerte sur les dangers liés à l’emploi d’insecticides interdits

De janvier 2018 à juin 2023, l’Anses et les Centres antipoison ont recensé 163 cas d’intoxications en lien avec le produit SNIPER 1000 EC DDVP contenant du dichlorvos, un insecticide interdit en France. Dans un contexte d’augmentation des intoxications et de forte médiatisation des infestations par des punaises de lit, les autorités sanitaires souhaitent rappeler les dangers que peut représenter l’utilisation de produits insecticides interdits en France.
Nouvelles expertises de l’Anses sur les SDHI dans les produits phytopharmaceutiques
Nouvelles expertises de l’Anses sur les SDHI dans les produits phytopharmaceutiques
05/12/2023

Nouvelles expertises de l’Anses sur les SDHI dans les produits phytopharmaceutiques

L’Anses publie deux avis sur la sécurité des inhibiteurs de la succinate déshydrogénase, les SDHI. Ces substances actives rentrent dans la composition de produits phytopharmaceutiques utilisés contre les champignons nuisibles aux cultures. Après examen de l’ensemble des données disponibles, l’Agence recommande d’ajuster certaines valeurs toxicologiques de référence servant à protéger la santé humaine. Ces conclusions seront portées à l’échelle européenne. L’Anses a par ailleurs évalué les risques pour les consommateurs liés la présence de résidus des différents SDHI dans les aliments. Elle ne met pas en évidence de préoccupation sanitaire par ingestion cumulée de résidus dans les aliments au regard des valeurs toxicologiques ajustées.

Pages