L'illusion perdue des régimes amaigrissants
régime
13/05/2022

L'illusion perdue des régimes amaigrissants

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original . Alors que les beaux jours arrivent, l’envie revient de faire tomber les pulls et vêtements couvrants. Une envie qui s’accompagne – sous la pression sociale – de l’idée de montrer un corps, si ce n’est parfait, du moins compatible avec la norme qui s’affiche à longueur de magazines et où règne le filiforme. Le propos ici n’est pas de revenir sur ce constat, ses causes et ses méfaits physiologiques ou psychologiques, étayés par un grand nombre de publications depuis plusieurs décennies, mais plutôt de préciser les risques pour la santé des régimes amaigrissants, induits par un grand stress physiologique – lui-même suivi ou accompagné de stress psychologique… et à terme d’une (re)prise de poids dans la quasi-totalité des cas. En effet, la représentation subjective de l’image du corps préside le plus souvent au choix d’un régime et l’objectif fixé n’est pas nécessairement cohérent avec le maintien de l’état de santé : selon une enquête nationale 45 % de femmes sans surpoids dont 15 % minces (IMC < 22) avaient suivi un régime dans l’année (PDF) , comme le souligne un avis de l’Anses (2011) d’après une étude INCA (PDF) . Comment fonctionne un régime Les stratégies d’amaigrissement consistent à créer, par restriction alimentaire, un déséquilibre énergétique pour libérer les acides gras du tissu adipeux. Or, tout se passe rarement comme prévu. La première illusion est la perte de poids initiale observée… qui n’est liée qu’à l’utilisation du glycogène hépatique et musculaire, en l’occurrence notre stock d’énergie assez rapidement disponible sous forme de glucides, et à l’élimination d’eau qui y est liée (9 g pour 1 g de glycogène). Dans un second temps se produit l’effet recherché : les réserves adipeuses sont mobilisées. Mais ce que l’on sait généralement moins, c’est que notre organisme met en place des stratégies pour résister à cette perte de poids. Avec moins de réserves énergétiques facilement disponibles (celles que nous avons perdues en premier), notre organisme va passer « en mode économie » (avec une baisse du métabolisme de repos) : ce qui se traduit par une fatigue et une sensation de froid – la « thermogénèse » (production de chaleur) est diminuée – qui s’installeront durablement si la restriction persiste. Préserver la masse musculaire Une autre (mauvaise) surprise est la fonte musculaire. Même si le régime est qualitativement équilibré, la perte de masse grasse (75 %) s’accompagne d’une perte de masse musculaire (25 %) (PDF) . La masse musculaire est pourtant un acteur déterminant de la dépense énergétique de repos en contribuant fortement à la thermogénèse et ainsi à la dépense énergétique de repos. S’il y a moins de muscles, la dépense énergétique de repos est de facto diminuée… Pour maintenir à long terme une perte de poids, il faudrait alors réduire plus encore les apports alimentaires ou augmenter les dépenses énergétiques. C’est là que l’activité physique (AP) joue un rôle majeur, et ce bien au-delà de son effet sur la dépense énergétique au cours de l’exercice. L’activité physique au-delà des calories Au-delà du nombre de calories dépensées, les effets physiologiques de l’activité physique sont à l’origine d’un cercle vertueux : elle maintiendra en très grande partie la masse musculaire à l’origine de l’utilisation de substrats énergétiques. En effet, plus on est physiquement actif, plus la dissipation de chaleur est élevée – y compris au repos. Sa pratique participe également à la régulation de la glycémie (taux de sucre dans le sang) et du métabolisme hormonal et énergétique. Et si l’hypothèse de son effet anorexigène (coupe-faim) est actuellement explorée, son rôle de régulateur de la prise alimentaire commence à être bien documenté : agissant comme régulateur de l’humeur et de la réponse au stress, elle jouerait sur le comportement alimentaire en partie sous l’influence de ces deux facteurs. L’évaluation des risques sanitaires des régimes amaigrissants En 2011, pour la première fois de l’histoire de l’évaluation des risques sanitaires dans ce domaine, 15 régimes avaient été étudiés par l’Anses (PDF) . Ils avaient tous des conséquences en commun : une restriction énergétique par un contrôle de la prise alimentaire, et la suppression d’une catégorie d’aliments au moins entraîne des déficits en certains minéraux, vitamines, fibres ou des excès en protéines, sodium, des conséquences psycho-comportementales, biologiques, physiopathologiques, la masse musculaire, l’équilibre hormonal, le statut osseux, les fonctions rénales et hépatiques. Tous les régimes restrictifs, par leur finalité, conduisent de fait à des déséquilibres nutritionnels. À cela s’ajoute un paradoxe : l’effet parfois spectaculaire à court terme de ces régimes masque le risque sanitaire majeur et la reprise de poids quasi systématique – dans 80 % des cas un an après le régime et 95 % des cas dans un délai de cinq ans. Ce constat en fait une question de santé publique toujours d’actualité en 2022. C’est certainement parce que le régime amaigrissant est vécu comme une mesure transitoire que cet effet est manifeste . Il devient une parenthèse alors même qu’il pourrait être la voie d’accès à un comportement alimentaire de nature à pérenniser le retour à l’équilibre nutritionnel, voire viser une amélioration des paramètres métaboliques, cardiovasculaires, psychologiques. Or, la contrainte génère des stress psychologiques et physiologiques auxquels peu sont en mesure de faire face dans la durée. C’est dans ce contexte que l’activité physique et une approche nutritionnelle raisonnée prennent toute leur place : pour le maintien à long terme de l’état de santé et la prévention d’une prise de poids subie. Comprendre l’origine avant tout pour accompagner Le surpoids, lorsqu’il est réel, peut trouver ses origines parmi les erreurs alimentaires, le mode de vie, le stress, l’inactivité physique, l’âge, des troubles métaboliques et/ou hormonaux, etc. Dès lors que les facteurs déclenchants ou d’entretien ne sont pas identifiés, la lutte contre le surpoids s’installe. Le diagnostic et le suivi individualisé d’un professionnel de santé – médecin nutritionniste, diététicien – sont à ce titre incontournables pour comprendre l’origine puis maîtriser les conséquences sanitaires de déséquilibres nutritionnels. Le régime restrictif, de fait, ne peut être adapté à des milliers de personnes. Si l’initiative est individuelle, l’accompagnement doit être lui aussi individualisé. Les pratiques alimentaires, l’adéquation avec le mode de vie et l’histoire personnelle, sont des points cruciaux de l’accompagnement de la demande de perte de poids qui, pour être réellement satisfaite, doit avoir pour première cible la santé mentale et physique à long terme. En temps normal, face à la diminution des réserves énergétiques, le cerveau répond par l’émission de signaux de faim. Restriction et contrôle de la prise alimentaire entrent alors en opposition avec les besoins physiologiques : le contrôle permanent finira par perturber durablement l’émission et l’interprétation des signaux de faim, de rassasiement et de satiété régulateurs du comportement alimentaire. L’harmonie entre besoins nutritionnels et prise alimentaire est rompue, durablement et dans certains cas définitivement. Cette rupture est à l’origine de troubles du comportement alimentaire, et à l’origine de la prise de poids post-régimes déjà documentée depuis plusieurs décennies . Si des régimes restrictifs sont pratiqués sans identification des causes du surpoids, la perte de kilos sera suivie de leur reprise. Or, avec la baisse du métabolisme énergétique induite par la restriction, manger autant conduira dès lors à une prise de poids au-delà du poids initial… Ce qui conduit en retour à la répétition des régimes. Ce phénomène est à l’origine de l’effet « Yoyo » avec un point haut en augmentation après chaque épisode. Ces régimes restrictifs vendus pour la perte de poids sont à l’origine même… de la prise de poids. Alors pour éviter qu’il ne s’installe, une très bonne parade est l’activité physique qui va agir comme un régulateur à de multiplies égards par le rôle physiologique et psychologique qu’il peut jouer et qui est bien documenté. Note : Les enquêtes INCA (Individuelle nationale des consommations alimentaires) sont des études nationales réalisées tous les 7 ans par l’Anses. Elles consistent à recueillir les consommations alimentaires d’un échantillon d’habitants de France métropolitaine durant 7 jours. La troisième s’est déroulée en 2014-2015)
En forêt ou dans le jardin, attention aux tiques
Citique
28/04/2022

En forêt ou dans le jardin, attention aux tiques

Particulièrement actives au printemps et à l’automne, les tiques sont les principaux vecteurs d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses en Europe. Chez l’être humain, elles transmettent notamment la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme. Les piqûres peuvent avoir lieu en forêt mais aussi dans les jardins.
Pourquoi est-il urgent que les jeunes bougent plus ?
basket
27/02/2022

Pourquoi est-il urgent que les jeunes bougent plus ?

Oubliée la sagesse antique associant étroitement le corps et l’esprit : nos comportements d’inactivité et de sédentarité sont acquis parfois dès le plus jeune âge. Le contexte actuel est d’ailleurs particulièrement propice à l’augmentation de la sédentarité et tout particulièrement du « temps écran », avec le développement d’une offre numérique abondante et de nouvelles technologies incitant encore davantage à l’inactivité. Parce qu’être actif, ça s’apprend, c’est à tous les niveaux qu’il faut agir pour favoriser l’évolution des comportements et améliorer la qualité de vie des jeunes d’aujourd’hui et des adultes de demain.
Les compléments alimentaires sont-ils utiles pour notre santé ?
Compléments Alimentaires
26/02/2022

Les compléments alimentaires sont-ils utiles pour notre santé ?

Cheveux secs, ongles cassants, surmenage, nervosité, inconfort digestif, sommeil perturbé, manque de tonus, « kilos » en trop… autant de désagréments qui méritent d’être combattus, voire éliminés. Le vocabulaire les décrivant n’étant toutefois pas médical, ces problèmes pourraient sembler ne pas être du ressort de la médecine. Quant aux solutions proposées, elles ne relèvent pas davantage du vocabulaire pharmaceutique : cure détox, solution minceur, boosteur d’immunité, pack vitalité, complexe relaxation, élixir anti-âge, draineur hépatique… et ne nécessiteraient donc pas d’être achetées en pharmacie. Pourtant, au-delà de ces formules pseudoscientifiques, il est bien question de santé. Alors pourquoi ne pas en parler à son médecin ? Pourquoi ne pas demander systématiquement conseil à son pharmacien ? La réponse réside dans la perception de ces désordres par le consommateur : il estime qu’ils découlent d’un simple « déséquilibre alimentaire ». Un rééquilibrage par des compléments alimentaires devrait donc suffire. Malheureusement, la réalité est plus complexe.
Vente de produits en vrac : comment la mettre en place en toute sécurité ?
vrac
25/02/2022

Vente de produits en vrac : comment la mettre en place en toute sécurité ?

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original . Depuis plusieurs années, en réponse à une demande croissante des consommateurs, les produits vendus en vrac ont conquis les rayons des magasins . C’est le cas, par exemple, de certains aliments (fruits secs, céréales) mais également des produits d’hygiène (shampoings, savons), d’entretien (lessive, nettoyant ménager) ou des aliments destinés aux animaux (friandises à mâcher, croquettes). L’offre devrait s’étendre sous peu à une plus grande diversité de produits, puisque la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire ( « loi AGEC » ) permettra la vente en vrac de tout produit de consommation courante. Pour être qualifié de « vente en vrac », le produit doit respecter trois conditions : être présenté sans emballage, vendu dans la quantité choisie par le consommateur et conditionné dans des contenants réemployables ou réutilisables. L’Anses a rendu fin 2021 une note identifiant les produits dont la vente en vrac est incompatible avec la sécurité sanitaire pour le consommateur . L’Agence a également émis des recommandations pour la mise en œuvre de la vente en vrac dans des conditions permettant de garantir la sécurité sanitaire des produits. Si ces recommandations sont principalement destinées aux distributeurs et aux pouvoirs publics, certaines concernent aussi les consommateurs. La gestion des risques sanitaires des produits est avant tout fondée sur la prévention des contaminations le plus en amont possible, donc avant la remise du produit au consommateur. Cependant, ce dernier est un acteur à part entière de sa sécurité sanitaire – il a la maîtrise du produit de son achat jusqu’à sa préparation et sa consommation ou son utilisation. Dans le cas des aliments, environ un tiers des foyers de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) sont déclarés suite à des repas familiaux ( entre 27 % et 35 % selon les années ). Ils sont, entre autres, dus à de mauvaises pratiques au domicile. Autre exemple de l’importance du rôle du consommateur, des cas d’intoxications accidentelles domestiques sont régulièrement signalés aux centres antipoison, notamment liées à l’ ingestion de lessive liquide provenant de dosettes . Acheter en vrac en toute sécurité, est-ce possible ? La vente en vrac responsabilise donc encore plus le consommateur car sa contribution en tant que maillon de la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits est encore plus importante. L’achat d’un produit en vrac implique que le conditionnement soit effectué sur le lieu de distribution, par le consommateur ou un opérateur dédié. Le contenant doit protéger le produit contre les contaminations extérieures, prévenir le gaspillage lors du remplissage et du transport… Mais il doit également communiquer des informations sur la nature du produit et ses risques éventuels (ingrédients, composition du produit, caractère irritant pour la peau par exemple). Plusieurs éléments sont à prendre en compte lors de la mise en œuvre de la vente en vrac. Par exemple, si l’application des bonnes pratiques d’hygiène (nettoyage du matériel manipulé par les clients ou maintien des conditions de conservation des produits) est une obligation réglementaire pour le distributeur, le consommateur devra se saisir de ce sujet lui aussi. Il lui revient d’éviter les risques de contaminations croisées, c’est-à-dire le transfert involontaire d’un danger (biologique, chimique ou physique) d’un produit, d’une personne ou d’un objet à l’autre. Pour cela, il doit s’abstenir de toucher directement les produits et privilégier l’utilisation des pelles ou pinces mises à disposition. Il convient également d’éviter de les intervertir. Le consommateur ne doit pas toucher les produits directement, mais utiliser les ustensiles mis à sa disposition (sans les intervertir entre deux produits). Josh Sorenson/Pexels, CC BY Quels contenants pour les produits ? La loi AGEC indique qu’un contenant peut être apporté et utilisé par le consommateur s’il est « visiblement propre et adapté à la nature du produit acheté » . Cependant, la qualification de « visiblement propre » n’est pas suffisante pour garantir son hygiène. Par exemple, un séchage insuffisant peut contribuer à une prolifération microbienne ou à des réactions chimiques avec certains produits. Le contenant n’assurera plus sa fonction protectrice attendue. Actuellement, pour les produits disposant d’une évaluation préalable des dangers (pathogènes, substances présentes dans leur composition pour les mélanges ou matériaux), seules sont prises en compte les conditions prévisibles d’utilisation par le consommateur. Elles n’intègrent pas les mésusages possibles tel l’achat dans de mauvaises conditions d’hygiène, avec contenants non compatibles, etc. Dans sa note, l’Anses a donc émis des recommandations qui concernent aussi bien le contenant de distribution en magasin (bac, silo, distributeur) que celui apporté par le consommateur (bouteille, boite, bocal). Ainsi, certains contenants sont réglementés afin de contenir des produits donnés, et leurs utilisations sont encadrées et évaluées dans ce cadre. Par exemple, la nature chimique du contenant et son aptitude au contact alimentaire sont importants à considérer. Dans le cas des matériaux au contact des aliments (MCDA) , ils ne doivent pas présenter de danger pour la santé humaine, ni entraîner de modification inacceptable de la composition des denrées ni altérer leurs propriétés organoleptiques. Certains logos ou mentions permettent de s’assurer qu’un contenant vide, n’ayant pas été mis au préalable en contact avec des denrées alimentaires, est bel et bien adapté à un usage alimentaire. Union européenne Les aliments ne peuvent être conditionnés que dans des contenants affichant une des trois indications suivantes : le symbole « verre à pied/fourchette » (ci-contre), la mention « convient pour aliment » ou encore une mention spécifique relative à l’utilisation envisagée (telle que bouteille de vin, machine à café). Apparemment anodine, parfois plébiscitée, la réutilisation de contenants pour conditionner un produit différent de celui pour lequel il était initialement prévu peut poser des problèmes. En particulier, il y a un risque de contamination des aliments par des résidus de substances chimiques si celui-ci a servi à des produits non alimentaires. La réutilisation inverse, c’est-à-dire de contenants d’origine alimentaire pour des produits non alimentaires (comme une bouteille en plastique) a aussi été à l’origine d’accidents potentiellement graves : en raison de l’absence d’étiquetage précisant la nature réelle du produit contenu, mais aussi de la confusion notamment pour les jeunes enfants. La vigilance quant à la gestion des contenants est donc de mise. L’information du consommateur, un élément essentiel Pour accompagner le déploiement de la vente en vrac et garantir la sécurité du consommateur, une bonne information est essentielle. L’Anses a proposé que des informations supplémentaires soient communiquées. En effet, la réglementation sur l’étiquetage des denrées alimentaires ou en alimentation animale diffère si le produit est proposé « préemballé » ou « non préemballé ». Certaines informations ne sont ainsi plus obligatoirement fournies au consommateur dans le second cas. En plus des informations obligatoires (telles que la déclaration des allergènes pour les aliments ), d’autres devraient être transmises lors de la vente en vrac. Il s’agit notamment de : la durée de conservation ( date limite de consommation ou date de durabilité minimale ) ; du mode d’emploi (conservation à une température spécifique, modalités de cuisson ou d’utilisation) ; des éléments d’identification permettant des procédures de rappels de produits. Par ailleurs, les réglementations relatives aux substances et produits chimiques imposent, entre autres : un étiquetage indiquant la nature des substances présentes, des avertissements sur les dangers pour la santé, un identifiant unique de formulation pour identifier sans ambiguïté le nom commercial à sa composition. Ces catégories de produits nécessiteront un déploiement progressif permettant leur vente en vrac, associé à une analyse au cas par cas. Les distributeurs auront divers moyens pour transmettre ces éléments au consommateur, comme une étiquette à coller sur le contenant ou l’utilisation d’affichettes placées à proximité immédiate du produit. Le rôle du consommateur Afin d’assurer la sécurité sanitaire des produits, le consommateur doit reporter et conserver les informations normalement transmises lors de l’achat. Sarah Chai/Pexels, CC BY Dans tous les cas, un report fiable de ces informations par le consommateur devra se faire, ce qui va demander un changement d’habitude de ce dernier, et une prise de conscience de la nécessité d’être plus vigilant sur certains points. Ainsi, lors d’un rappel de lots, l’alerte du consommateur serait rendue beaucoup plus difficile, voire impossible, en l’absence de ces informations notamment le libellé exact du produit, le numéro de lot ou la date d’achat. Le consommateur doit donc être proactif pour récupérer mais aussi conserver les informations essentielles qui lui permettront de s’assurer que le produit acheté demeure sain. Une stratégie de sensibilisation en ce sens devrait être mise en œuvre par les pouvoirs publics, appuyée par une communication active (médias, corps médical, associations de consommateurs, lieux d’achat, école). Autant d’éléments nécessaires pour accompagner au mieux le déploiement de la vente en vrac.
Traitements hormonaux humains : attention à ne pas exposer les animaux de compagnie
Traitement Hormonaux Humain
21/01/2022

Traitements hormonaux humains : attention à ne pas exposer les animaux de compagnie

Chez les chiens et les chats, le contact répété avec des substituts hormonaux cutanés pris par leur propriétaire peut provoquer des problèmes hormonaux. Suite à des signalements d’effets indésirables dans plusieurs pays d’Europe, l’Anses-ANMV (Agence nationale des médicaments vétérinaires) appelle à appliquer ces médicaments avec toutes les précautions nécessaires pour éviter aux animaux d’être exposés.
Raticides : utiliser uniquement les produits autorisés en France
Raticides
25/11/2021

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Deux très jeunes enfants sont décédés suite à l’ingestion accidentelle d’un raticide interdit en France. L’Agence alerte les consommateurs sur le danger de ces produits et rappelle ses recommandations pour éviter tout accident.
Protoxyde d’azote : des intoxications en hausse
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16/11/2021

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Le protoxyde d’azote, communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est de plus en plus détourné pour un usage récréatif. Dans la continuité des rapports produits en 2019, l’Anses et l’ANSM publient de nouveaux chiffres sur ces détournements d’usage signalés aux centres antipoison (CAP) et aux centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance - addictovigilance (CEIP-A). Ils confirment la très nette augmentation des cas d’intoxication en 2020 chez un public jeune. Ces intoxications s’accompagnent de conséquences neurologiques parfois graves et durables, en particulier chez les consommateurs réguliers.
Billes d’eau : à tenir hors de portée des enfants
Billes Eau
29/07/2021

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L’ingestion de billes ou perles d’eau par de jeunes enfants peut provoquer des accidents graves, parfois mortels. Les cas d’ingestion étant en nette augmentation, nous alertons les parents et les personnes ayant la garde d’enfants et leur rappelons l’importance de tenir ces objets hors de leur portée.
Plantes vendues dans le commerce : quels risques pour la santé ?
Plantes
01/07/2021

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If commun, dieffenbachia, angélique vraie… Nous publions aujourd’hui la liste des plantes vendues dans le commerce qui présentent un risque pour la santé et les précautions à prendre pour éviter toute intoxication. Ces informations sont également disponibles sur le site plantes-risque.info.

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