Chez les chiens, la race ne suffit pas pour prédire et prévenir le risque de morsure
morsure chien
08/02/2021

Chez les chiens, la race ne suffit pas pour prédire et prévenir le risque de morsure

Des milliers de morsures de chiens sont constatées chaque année en France. Pour les prévenir, la réglementation en vigueur se fonde sur la race ou le type racial de l’animal. Au terme d’une expertise menée sur le sujet, l’Anses considère que cette seule base ne permet pas de prédire de manière fiable le risque de morsure. Au vu des enjeux de santé publique associés aux morsures de chiens, l’Agence invite à mettre en œuvre une prévention combinant plusieurs leviers tels que la sensibilisation des éleveurs et des propriétaires de chiens aux besoins des animaux et à l’éducation à leur apporter, le renforcement du rôle des vétérinaires et la mise en place d’un dispositif d’observation et de collecte des informations sur les morsures. Parmi ces leviers, l’Agence préconise en particulier de renforcer l’évaluation comportementale des chiens. Enfin, l’Anses rappelle que tous les chiens peuvent mordre, quelle que soit leur taille ou leur race, et qu’en conséquence il ne faut jamais laisser un enfant seul avec un chien sans la surveillance d’un adulte.
Couches jetables : l’Anses propose une restriction des substances chimiques dangereuses pour toute l’Union européenne
Couches Jetables
22/12/2020

Couches jetables : l’Anses propose une restriction des substances chimiques dangereuses pour toute l’Union européenne

Protéger la santé de 90 % des enfants européens de zéro à trois ans de l’exposition à des substances à risques pour leur santé : c’est ce que vise la proposition de restriction applicable aux couches jetables que l’Anses a soumis dans le cadre de la réglementation européenne des produits chimiques REACH. Elle consiste à limiter au maximum la présence dans ces articles de près de 200 substances dont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dioxines, furanes, PCB et formaldéhyde.
Compléments alimentaires contenant des huiles essentielles d’arbre à thé, de niaouli et de cajeput : leur consommation sans précaution peut présenter des risques
Huiles Essentielles
16/12/2020

Compléments alimentaires contenant des huiles essentielles d’arbre à thé, de niaouli et de cajeput : leur consommation sans précaution peut présenter des risques

S’il n’existe pas, en France, d’usage alimentaire traditionnel des feuilles de Melaleuca, des huiles essentielles présentes dans de nombreux compléments alimentaires en sont issues : arbre à thé (ou tea tree), niaouli et cajeput. Des consommateurs en détournent l’usage pour en faire des traitements d’appoint en vue de soigner certaines infections. Or, ces huiles essentielles sont déconseillées voire interdites dans certains pays européens en raison de leurs potentiels effets neurotoxiques. L’Anses a donc été saisie pour étudier les risques associés à leur ingestion et confirme qu’en l’état actuel des connaissances, l’absorption par voie orale de certains composés des huiles essentielles de Melaleuca présente des risques neurologiques (niaouli et cajeput), cancérigènes, génotoxiques et potentiellement reprotoxiques. Pour éviter ces risques, l’Agence formule des recommandations en matière de conservation, de dosage, d’éviction voire d’interdiction de ces huiles essentielles. Elle déconseille en particulier leur consommation aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes.
L’ambroisie en France : coûts des impacts sanitaires et pistes d’actions
Ambroisie
04/12/2020

L’ambroisie en France : coûts des impacts sanitaires et pistes d’actions

Présente dans la vallée du Rhône depuis le milieu du XXème siècle, l’ambroisie à feuilles d’armoise n’a cessé depuis de se propager sur le territoire national, provoquant en particulier le développement d’allergies. L’Anses publie aujourd’hui une estimation des coûts associés aux conséquences sanitaires de la présence de l’ambroisie en France. Pour freiner sa propagation, l’Agence préconise la mise en place d’actions concertées de lutte à l’échelle locale, y compris dans les zones encore peu concernées. L’Agence souligne également l’importance d’optimiser la surveillance des pollens d’ambroisie et de sensibiliser les professionnels de santé et le grand public à l’importance de leurs effets sur la santé.
Nanomatériaux - Evaluation du dispositif national de déclaration R-Nano
01/12/2020

Nanomatériaux - Evaluation du dispositif national de déclaration R-Nano

Utilisés dans la composition d’une grande variété de produits de la vie courante, les nanomatériaux soulèvent pourtant de nombreuses interrogations sur les risques que leur présence peut générer, aussi bien pour la santé humaine que pour l’environnement. Dans ce contexte, l’Anses rappelle que la déclaration des substances à l’état nanoparticulaire, rendue obligatoire en France dès 2013, constitue un outil indispensable en matière de traçabilité, d’information du public et d’évaluation des risques. Après huit années d’existence, l’Agence réalise une première évaluation de ce dispositif de déclarations et souligne que l’absence ou la mauvaise qualité des données transmises nuit toujours à la traçabilité des nanomatériaux et à l’exploitation de ces données par les agences de santé publique. Elle propose plusieurs axes d’amélioration pour fiabiliser les données du registre R-Nano, améliorer la traçabilité des nanomatériaux et optimiser l’efficacité du système.
Inactivité physique et sédentarité chez les jeunes : l’Anses alerte les pouvoirs publics
inactivité physique jeunes
23/11/2020

Inactivité physique et sédentarité chez les jeunes : l’Anses alerte les pouvoirs publics

Pour être en bonne santé, il est essentiel de pratiquer des activités physiques – sport, marche, jeux… - et de limiter les temps de sédentarité devant les écrans. L’Anses publie ce jour une évaluation des risques sanitaires associés à la sédentarité et à l’inactivité physique des enfants et adolescents. Cette expertise montre que les deux tiers des 11-17 ans se situent à un niveau de risque élevé, ce qui peut se traduire par du surpoids, de l’obésité, des troubles du comportement alimentaire ou encore une qualité du sommeil et de vie altérée. Or, les habitudes prises à l’adolescence tendent à s’installer, avec un impact sur la santé et la qualité de vie à l’âge adulte. L’Anses alerte donc aujourd’hui les pouvoirs publics sur la nécessité de promouvoir et renforcer l’activité physique dès l’adolescence.
Covid-19 : pas de rôle épidémiologique des animaux sauvages et domestiques dans le maintien et la propagation du virus en France
Covid19
19/11/2020

Covid-19 : pas de rôle épidémiologique des animaux sauvages et domestiques dans le maintien et la propagation du virus en France

Suite à l’acquisition et à l’analyse de nouvelles données scientifiques, l’Anses a actualisé son expertise publiée en avril 2020 sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire des animaux domestiques. L’Agence confirme qu’à ce jour les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2 en France, où la diffusion du virus est aujourd’hui le résultat d'une transmission interhumaine par voie respiratoire. Certaines situations particulières, comme une forte concentration d’animaux réceptifs au SARS-CoV-2, appellent toutefois à la vigilance pour ne pas constituer, à l’avenir, un réservoir animal favorable à la propagation du virus. L’actualité récente au Danemark et aux Pays Bas a en effet montré des cas de contaminations humaines à partir de grands élevages de visons. En ce qui concerne les animaux de compagnie, il est recommandé aux personnes atteintes par la COVID-19 de respecter les gestes barrières afin de limiter les risques d’infection de l’Homme à l’animal, sans pour autant compromettre leur bien-être.
Un premier état des connaissances sur l’antibiorésistance et les antibiotiques dans l’environnement
Eaux Usées
18/11/2020

Un premier état des connaissances sur l’antibiorésistance et les antibiotiques dans l’environnement

Si l’antibiorésistance est un phénomène bien étudié chez l’Homme et l’animal, sa diffusion dans l’environnement est moins connue. Pourtant, certains gènes de résistance qui posent actuellement problème en médecine proviennent de bactéries de l’environnement. L’Anses a été saisie pour réaliser une expertise sur l’état et les causes possibles de la contamination des milieux aquatiques et terrestres en France par les antibiotiques, les bactéries résistantes pathogènes pour l’Homme et les gènes de résistance aux antibiotiques. Les mécanismes qui favorisent l’émergence et le maintien de l’antibiorésistance dans l’environnement ont également été étudiés.
L’exposition aux moisissures présentes dans l’air extérieur exacerbe l’asthme chez les enfants
Moisissures
16/11/2020

L’exposition aux moisissures présentes dans l’air extérieur exacerbe l’asthme chez les enfants

Champignons microscopiques présents dans la nature et dans l’air extérieur, les moisissures provoquent des effets respiratoires, en particulier parmi les enfants. L’Anses recommande d’améliorer la surveillance des moisissures dans l’air extérieur et de former les professionnels de santé aux risques qu’elles peuvent représenter pour la santé des plus jeunes.
Menu végétarien hebdomadaire à l’école : une première saisine de l’Anses en appui à l’expérimentation
Cantines
03/11/2020

Menu végétarien hebdomadaire à l’école : une première saisine de l’Anses en appui à l’expérimentation

La loi EGAlim instaure l’expérimentation d'un menu végétarien hebdomadaire dans la restauration scolaire durant deux ans. Interrogée fin 2019 par la Direction Générale de la Santé pour identifier dans les meilleurs délais d’éventuels points à prendre en compte dans cette expérimentation, l’Agence a apporté début 2020 une première réponse fondée sur des travaux existants. L’Agence indique qu’un menu végétarien hebdomadaire peut contribuer à la couverture de l'ensemble des besoins nutritionnels des enfants, dès lors qu’il est équilibré. Sur la base d’expertises plus approfondies, l’Agence a prévu de livrer fin 2021 des recommandations relatives à la composition ou à la fréquence des plats ou repas végétariens servis dans la restauration scolaire.

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